Coutumes religieuses

Coutumes religieuses

Il vaut la peine de vivre la dévotion profonde et l’atmosphère particulière de la semaine sainte en Crète. De nombreuses coutumes particulières sont observées sur l’île, telles que la vente aux enchères de la croix, le passage des moutons sous l’épitaphe, le port de la lumière sacrée par les fidèles jusqu’à leur domicile sans parler et le dépôt d’œufs rouges sur les tombes.

Le bûcher de Judas, appelé « four de Judas », qui a lieu le samedi saint, occupe une place importante. Dans les villes et les villages, dans les lieux centraux ou à l’extérieur des églises, de nombreuses branches et du petit bois sont placés les uns sur les autres, principalement par les garçons, de manière à former un énorme tas. Au sommet de la pile, une effigie de Judas est placée sur un cintre et, avec le Christ ressuscité, ils mettent le feu à la pile, ce qui brûle l’effigie de manière impressionnante.

Coutumes de Noël

Dans le passé, les animaux blancs (moutons et vaches) devaient entrer dans les maisons pour en éloigner les mauvais esprits. De même, des oignons marins sont accrochés aux portes comme des symboles d’immortalité. L’une des traditions modernes de Noël les plus remarquables est la Divine Liturgie, qui se tient dans une véritable crèche, dans la grotte de Marathokefala.

D’anciennes coutumes de guérison des malades persistent. A Sfakia, les patients offrent des poupées en pâte à Saint Antoine pour guérir leurs maladies et à Psiloritis, des pains de forme humaine, appelés lazaropsoma, sont donnés en offrande durant les services commémoratifs. Pendant le festival d’Agia Pelagia, les malades enterrent leurs jambes ou leurs mains douloureuses dans le sable de la plage. A Achlade, des vêtements sont accrochés au pistachier térébinthe sacré de Saint Antoine. La fête de la Sainte Croix en haut du mont Kofinas fait revivre une coutume issue du culte des arbres ; les fruits de trois arbres, que les habitants appellent pommes de Kofinas, sont récoltés, bénis par le prêtre et partagés entre les pèlerins qui s’en nourrissent.